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La drave en France avant la colonisation

abcstrategies2 . novembre 14, 2017 Actualité,Columbo1806,Histoire,Non classé    «flotteurs»,«voileurs»,A.B.C. Strategies,bois,bois de chauffe,bûcherons,Christian Belleau,Clamecy,Columbo,Columbo 2017,draveurs,flottaison du bois,forestier,forêt,industrie forestière,J.-B. Thomas,Jean Rouvet,Moniteur des Eaux et Forêts en France au milieu du XIXe siècle,Morvan,trains de bois,Vaucreuse,Vosges

Columbo 1806

 

[ BLOGUE SUR L’HISTOIRE – COLUMBO 1806] La drave en France avant la colonisation

Par Christian Belleau, chroniqueur et journaliste

# Une grande épopée!

Avant que la France ne colonise ce qui deviendra la Nouvelle-France, symboliquement en 1534 et plus officiellement en 1608, avec la fondation de la ville de Québec par Samuel de Champlain, la drave existait déjà dans l’Hexagone. Et si ce dangereux métier ne s’y nommait pas ainsi, il s’agissait plutôt de «flottaison du bois», et les draveurs y étaient quant à eux surnommés «flotteurs». Avant donc que l’entrepreneur Philemon Wright ne construise son premier train de bois, dans la région de Gatineau, en 1806, le bois aurait commencé à flotter vers Paris dès la fin du XVe siècle…

# 15 siècles déjà

«Vous ne savez pas d’où vient la seule chose sans laquelle toutes ces jouissances seraient comme non avenues pendant huit mois de l’année», peut-on lire en introduction du livre La drave en France avant la colonisation. «Auriez-vous besoin de tapis, de parures de diamants et d’hermines, si l’ardent foyer qui réchauffe ne nous réunissait pas près de vous dans vos magnifiques salons?»

Cette «seule chose» dont il est question ici est de toute évidence le bois. «Ce bois arrive du Morvan, arrangé en train par des flotteurs, apprend-on aussi dans le même ouvrage. Et ce Morvan, ces trains, ces flotteurs, trois mots qui vous arrivent sans doute pour la première fois à l’oreille, renferment, et une industrie que vous ignorez, et de curieuses existences dont votre vie de bien-être ne vous laissera jamais soupçonner les fatigues.» Et avant de faire état du flottage des bois du Morvan (un massif situé en Bourgogne-Franche-Comté), le document précise que le transport du bois par radeau existait déjà dans l’Antiquité. À ce sujet, on y cite d’ailleurs J.-B. Thomas, directeur du Moniteur des Eaux et Forêts en France au milieu du XIXe siècle: «Il y a plus de quinze siècles qu’on transporte les charpentes et les bois à brûler sur le Rhin, la Loire et la Saône, etc, à l’exemple des Grecs et des Romains, qui eux-mêmes reçurent l’invention de peuples plus anciens.»

# La belle époque du flottage

Toujours selon J.-B. Thomas, les habitants de Paris consommaient très peu de bois au milieu du XVIe siècle. Toutefois, le livre La drave en France avant la colonisation nous dit que la capitale française vivait à cette époque une grave crise du ravitaillement de bois de chauffe et de four. Et si, à la fin du XVe siècle, du bois aurait possiblement flotté des forêts de Lyons vers Paris, il semble toutefois plus probable qu’on y ait fait descendre le bois sur la Seine de Rouen. Précisons que les forêts avoisinantes de la capitale sont alors dévastées, et que celles du Domaine Royal sont réservées à la chasse. Au milieu de XVIe siècle, la rivière La Cure (dans le département de Saône-et-Loire) est emménagée par l’entrepreneur Jean Rouvet afin d’approvisionner les Parisiens en bois. Puis, au XVIIe siècle, le comte François de Damas-Cruz fait creuser la Vaucreuse, un ingénieux système pour acheminer le bois de la Loire vers la Seine. Au XVIIIe siècle, les Français se tournent ensuite vers les rivières des Vosges, dont la Meurthe et la Moselle, puis surtout vers celles du Morvan, dont l’Yonne et la Durance. Dans les Vosges et le Morvan, on utilise très tôt les trains de bois, ces convois comportant plusieurs radeaux rattachés ensemble. Sur la Seine, par exemple, il n’est pas rare d’entrevoir des radeaux de 75 mètres de long et de 5 mètres de large, ce qui causera parfois d’importants dégâts. En France, les hommes qui dirigeaient ces trains de bois étaient appelés des «voileurs». Ils pouvaient voyager sur de longues distances, voire entre 300 et 400 kilomètres, pour acheminer le bois notamment jusqu’à Saint-Nicholas-de Port ou Nancy, dans la Meurthe-et-Moselle, ou même jusqu’en Allemagne, à la confluence de la Moselle et du Rhin. On raconte qu’à cette époque, les «voileurs» faisaient le retour à pied…

# À l’arrivée du charbon

Du XVIIIe siècle jusqu’à la fin du XIXe siècle, le Morvan sera le principal pourvoyeur du bois de chauffage à Paris. Toutefois, la flottaison de bois en France souffrira beaucoup à cause de la crise de l’économie forestière due à l’apparition du charbon, au milieu du XIXe siècle, et cela malgré la construction de lacs artificiels pour alimenter la capitale, qui dépend alors entièrement du bois du Morvan pour se chauffer en hiver. À cause de l’arrivée du charbon de terre (en opposition au charbon de bois), mais aussi des chemins de fer, le flottage cessera définitivement d’exister en 1924 dans cette région, puis éventuellement dans celles de la Dordogne, la Meuse, la Seine, Le Rhin, l’Yonne, la Loire et la Saône. À savoir que le flottage du bois en France deviendra un problème dans ses nombreux canaux à cause des péniches à moteurs à hélices qui y circulent. Le bois sera éventuellement acheminé à bon port par train ou par camion. Ainsi, après une aventure étalée sur près de quatre siècles, la belle épopée des «flotteurs» prendra fin.

# Un musée pour en savoir plus

À noter que les amateurs d’histoire qui comptent voyager en France auront l’occasion de visiter un musée du flottage à Clamecy, une commune située en Bourgogne-Franche-Comté. L’écomusée du flottage relate en effet l’histoire de la drave du Morvan vers Paris du XVIe au XIXe siècle. À l’aide de maquettes, de tableaux et de multiples démonstrations, les curieux pourront ainsi mieux saisir l’importance du flottage du bois en France, notamment sur l’Yonne et la Seine. Mis à la disposition par la Confrérie Saint Nicholas, l’écomusée de Clamecy se trouve sur la rue de la Porte d’Auxerre.

 

Pour citer ce blogue : Christian Belleau, choniqueur et journaliste. Éditeur

© A.B.C. Stratégies, 2017. Publié au Canada | Tous droits réservés | Entente no 2017ABC-CB | Ce document est disponible sur demande dans un format numérique ou papier. Agent : A.B.C. Stratégies Tél. : 514-273-1109 ou Courriel : info@abcstrategies.ca

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[ Le trésor caché de l'Outaouais ] Dans la vall [ Le trésor caché de l'Outaouais ]

Dans la vallée de l'Outaouais, berceau du Wood Rush, les pins atteignent 60 m de hauteur. De sa colonie établie au canton de Hull, Philemon Wright lance le 11 juin 1806 la première cage formée de 50 radeaux. Cet archétype nommé Columbo, prendra deux mois pour franchir les rapides et parcourir 250 miles marins jusqu’à Québec avec cinq hommes à bord, dont London Oxford, gentleman afro-américain. Ce geste d'éclat révèle le parfait moyen de transport pour ces bois. 
Quatre générations de cageux se succéderont pour cager les pièces de 12 à 18 m de longueur. On met d'abord une rangée de pins qui flottent, puis on ajoute les traverses en chêne, reliées avec des chevilles ou des harts. Une centaine de radeaux sont réunis pour former la cage, 500 m sur 60 m. Cet ouvrage d'ingénierie de 7 500 tonnes, véritable île flottante, est équipé de cordes, ancres, chaînes et voiles avant d'entreprendre le voyage des Outaouais jusqu’à Québec.

#Outaouais #cageux #draveurs #histoire
[ Récit poétique ] RATTACHÉS AUX DRAMES, AUX C [ Récit poétique ] 
RATTACHÉS AUX DRAMES, AUX CAGES À BRAS LE CORPS 
S’ACCLIMATANT AUX NUAGES DE LEUR SORT
REMUÉS PAR LE CHANT DES RIVIÈRES MURMURANT
EN HARMONIE LEUR DESTINÉE LES CONTEMPLANT

RESPIREZ L’AIR DES CAGEUX À PLEINS POUMONS
PURE TRANCHANT, INTRÉPIDE ET PROFOND
LAISSEZ CE SOUFFLE VOUS SÉDUIRE DE SON INSPIRATION
CETTE SAVEUR DÉBORDANTE DE DÉTERMINATION

Poème d'Alexandre Pampalon | « L'air des cageux »
[ Recette pour les marins d'eau douce ] Afin de f [ Recette pour les marins d'eau douce ]

Afin de faire savourer notre histoire ⚜, amusez-vous à trouver la bonne route fluviale pour nos cageux (Raftsmen) du XIXe siècle.

Ces drôles de marins pilotaient sur de longues distances et pendant plusieurs mois, des radeaux faits en pin blanc équarri.  C'était une flotte de vaisseaux plats portant des tentes ou des maisonnettes, de nombreuses voilures avec leurs mâts, leurs cordages et leurs pavillons, formant toutes ensemble un village flottant de 60 m sur 500 m. Le spectacle était extrêmement pittoresque sur le fleuve Saint-Laurent.

Chaque cage (train de bois) avait son escouade de rameurs qui aimaient se retrouver à la cambuse, où les repas étaient mijotés grâce à un feu préparé sur un lit d'argile. Voici un petit livre rempli de gravures romantiques (1842) qui retracent la route fluviale de nos ancêtres aventuriers : https://bit.ly/2mich7H

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Le pin blanc (ou pinus stobus) en nature pure est le roi de la forêt de l'est de l'Amérique du Nord car il est le plus majestueux. Dans nos vieilles forêts, comme celle de la forêt de l'Aigle, il ressemble à une immense perche surmontée d'une brosse. Soumis au climat rigoureux de l'Amérique septentrionale, ce conifère pouvait en période précoloniale atteindre 200 pieds (61 m) de hauteur. Aujourd'hui le champion québécois serait enraciné à La Patrie (QC) et mesure 35 m. Cette espèce prisée a connu un destin funeste dans le commerce canado-britannique car son bois était très bon pour les mâts. À cause de sa valeur marchande, ce bois devint la base du commerce du bois équarri au Canada au XIXe siècle. Et les villages ont grandi autour des moulins et des usines. Imaginez à quoi pouvait ressembler la vallée du Saint-Laurent ou celle de l'Outaouais avant la «Guerre au bois»... Découvert seulement en 1988, l'arbre le plus grand du Canada se trouve dans la réserve de parc national Pacific Rim sur l'île de Vancouver. Appelé "Cheewhat Giant", ce magnifique cèdre rouge de l'Ouest (Thuya géant) a un diamètre de plus de 6 m, une hauteur de 56 mètres et un volume de bois de 450 m3 soit la valeur de 450 poteaux de téléphone ordinaires !

Le Sequoia sempervirens est, quant à lui, l'arbre le plus grand du monde. C'est un conifère d'Amérique du Nord qui vit naturellement sur la côte Pacifique des États-Unis, plus particulièrement dans les montagnes californiennes. Le spécimen le plus grand connu actuellement porte le nom d'Hypérion et mesure 115,55 m. Du point de vue du volume, c'est plutôt le séquoia géant qui remporte la palme avec le Général Sherman qui atteint un volume de 1487 m3 au terme de 2000 à 3000 ans de croissance.

Nos trois prochaines publications vous mèneront à l'intérieur de différents parcs nationaux étasuniens. Pour mieux vous y préparer, cette illustration en couleurs vous permettra de comparer les hauteurs... Sources : https://bit.ly/2vFqfph 
https://bit.ly/2WHa5qq 
https://bit.ly/2JjSc9D

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AU-DELÀ DE 20 ANS, IL EST TEMPS ! L'Après-Covid- AU-DELÀ DE 20 ANS, IL EST TEMPS ! L'Après-Covid-19 nous ramène à nos devoirs : Définir notre territoire, l'identité et son image de marque qui ouvre à l'international. Une prise de position est somme toute requise et nécessaire, afin de donner à la région une fierté nationale à la hauteur de son histoire glorieuse autour du Wood Rush qui a façonné la destinée du Québec, du Canada inc. et de la capitale du pays.

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