[ 5 choses inusitées à savoir sur Isabelle Regout ]
Par Christian Belleau, chroniqueur et journaliste
Nous vous proposons un bouquet d’anecdotes sympathiques sur l’artiste Isabelle Regout qui est l’auteure de la grande œuvre «Dompteurs d’écueils» qui est au cœur du projet Columbo 1806. La côtoyer, c’est découvrir rapidement qu’elle porte des valeurs ancrées dans la solidarité et la justice. Pour l’heure, savourons l’inusité dans cette artiste :
1. J’ai capturé un héron à main nue !
« À peine âgée de 15 ans, je me promenais dans un boisé tout près de chez moi. Je montais alors un poney quand tout à coup, j’ai entrevu un héron qui chassait dans un ruisseau. Je me suis dirigée vers lui et je l’ai surpris; il a cherché à s’envoler, mais j’étais dans sa trajectoire d’envol. En une fraction de seconde, j’ai sauté en bas de ma monture et je me suis retrouvée avec cet énorme héron collé à ma poitrine. Je l’ai enlacé avec mes bras pour ensuite le montrer à mes parents avant de le relâcher. Comme j’étais fière de l’avoir attrapé! Voilà une anecdote qui illustre bien ma constante volonté de saisir la chance quand elle passe.»
2. La vie se raconte en jouant !
«Jeune adulte, mon travail de monitrice me convenait beaucoup car j’ai toujours apprécié les activités extérieures et les jeux en équipe. Je me souviendrai toujours du plaisir des enfants : les faire s’asseoir autour d’une lanterne allumée, et leur raconter une histoire. À partir de celle-ci, on construisait un univers féérique qui les stimulait et devenait le temps d’un jeu, une réalité. S’il était question d’une expédition de secours – par exemple pour un écrasement d’avion Cessna – on ajoutait notamment des kits de survie et des sifflets pour retrouver les survivants ou devrais-je dire, les mannequins. Je me remémore d’ailleurs qu’un enfant avait trouvé un récipient d’huile à moteur jeté là par mégarde mais pour lui, on venait de mettre la main sur un indice éloquent pour retrouver l’équipage! Ces associations spontanées et cet imaginaire débordant m’émerveilleront toujours chez les enfants. Voilà, c’est dans l’équilibre entre le rêve et le rationnel que je me définis le mieux.»
3. Mon café, je le bois avec un soupçon de peinture !
«Comme bien des gens, j’aime me mettre au boulot accompagnée d’un bon café, mais le hic, c’est que j’ai la fâcheuse habitude de nettoyer mon pinceau dans ma tasse. Évidemment, je ne m’en rends pas compte ! Bref, demandez-moi comment je bois mon café et je vous répondrai probablement: sans sucre, avec lait et ajoutez-y dont un nuage de peinture! Comme quoi, mon travail d’artiste me suit même dans l’assiette. J’imagine que ça fait partie des risques du métier…»
4. La création au rythme de 824 enfants
«À la Maison de la culture de Gatineau, j’ai récemment collaboré à un grand spectacle de choeurs pour enfants, Les Choralies. J’avoue avoir beaucoup grandi dans ce projet! Avec l’aide de la Commission scolaire, nous avons regroupé 824 jeunes provenant de six écoles et, pendant quatre mois, je leur ai donné des outils et des matériaux pour réaliser eux-mêmes les décors scéniques de ce spectacle. Âgés entre 4 et 16 ans, j’ai vu ces élèves bâtir leur estime et croire en leur potentiel. Sur le plan pédagogique, j’ai souvent eu à m’adapter car les classes vivent des réalités fort différentes mais c’est là aussi, que l’humain se dévoile. Résultat, les Choralies ont fait salle comble les trois soirs de représentation, et surtout, les enfants pétillants ont pu partager leur passion avec leurs parents et leurs proches. »
5. J’ai sauvé l’honneur d’une cavalière
«J’ai commencé à travailler comme aide-monitrice équestre vers l’âge de 17 ans. Un jour, je me trouvais avec un groupe de poneys pour offrir un cours d’équitation à des enfants. Une maman s’est alors jointe à nous pour aider. Elle s’amusait ferme, mais beaucoup moins douée que les enfants, elle s’est mise au galop et était incapable de maîtriser son poney. J’ai galopé à ses côtés et je l’ai maintenu solidement pendant une minute ou deux le temps de ralentir. Lorsque nous nous sommes enfin arrêtées, nous avons bien rigolé! Un tel incident m’apprend à aiguiser mes réflexes, mais aussi à garder mon sang-froid dans l’urgence. Ce qui ne m’empêche pas d’être toujours aussi impatiente dans la vie!»
# Son engagement dans le développement durable
Une femme d’action et de défis, l’artiste Isabelle Regout exploite ses talents depuis de nombreuses années dans le cadre de son cheminement artistique. Aujourd’hui, la Gatinoise ajoute toutefois une corde à son arc et brille désormais dans son rôle de médiatrice culturelle. Grandement impliquée dans le projet Columbo 1806, celle-ci cherche ainsi à mettre en valeur les quatre piliers d’un développement fort et durable: la culture, l’économie (entreprises), l’aspect humain (les gens) et l’embellissement de l’environnement. Grâce à ce merveilleux quatuor, Isabelle Regout a certainement toutes les clés en main pour métisser les arts et le monde des affaires!
Par Christian Belleau, chroniqueur et journaliste
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