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Éditorial de notre chroniqueur Christian Belleau

abcstrategies2 . août 9, 2018 Actualité,Histoire    «voyageur canadien»,Ferme-Rouge,habitant,Jos Montferrand,Kiamika,le défricheur,Roger Langevin,Shiners,travailleur itinérant,travailleur nomade

[ BLOGUE SUR L’HISTOIRE – COLUMBO 1806 ] Mon mot sur la drave et les forestiers

Par Christian Belleau, chroniqueur et journaliste

 

# Des exemples à suivre

Les lecteurs des blogues portant sur la drave et notre exploitation forestière au XIXe siècle auront remarqué que votre humble chroniqueur et journaliste n’a jamais employé le «je» (ou la première personne). Si cette pratique va de soi dans un cadre strictement informatif, on peut la délaisser pour donner son opinion et exprimer des émotions. J’en profiterai donc pour dire à quel point j’ai été émerveillé par la richesse de ce volet de notre histoire. Aujourd’hui révolue, la drave n’en est pas moins un parfait exemple de courage, de force et de détermination. Éloignés de leurs familles et de leurs amis pendant de longs mois,  les draveurs, comme les «cageux» choisissaient d’autant plus un métier très dangereux, et cela pour un salaire somme toute peu alléchant. Pour ces raisons, et bien d’autres encore, les draveurs ont été d’importants piliers de l’industrie du bois au Québec.

 

# Un univers toujours étonnant

Au fil des semaines, nous avons découvert ensemble les maints aspects qui faisaient la vie des draveurs et des forestiers du XIXe siècle: la cuisine, les outils, le climat, la solitude et l’ennui, le dynamitage des embâcles, les dangers toujours présents, la musique, les mots colorés qu’ils employaient, les vêtements. À cela se sont ajoutés des détours obligatoires dans le monde fascinant du bois. Grâce à mes recherches sur son industrie, j’ai également appris des choses étonnantes sur ses pionniers, qui ont dû faire preuve de beaucoup d’imagination et d’inventivité, sur nos immenses forêts de pins blanc et d’épinettes, sur nos longues et sinueuses rivières, sur l’univers des pâtes et papier et des scieries, et sur les artistes qui ont immortalisé les draveurs et les bûcherons, que ce soit sur papier, sur toile ou sur pellicule. L’expérience que j’ai vécue au cours de l’année qui vient de passer, dans le cadre du projet Columbo 1806, m’a également permis de comprendre que la vie n’a pas toujours été aussi facile pour nos travailleurs, et que nous sommes fort chanceux de profiter de la technologie de notre monde moderne. Et surtout, les «cageux» forcent le respect de par leur légendaire bravoure et l’amour de leur métier, et cela malgré des conditions difficiles et des avantages sociaux totalement inexistants. «Je» lève ainsi mon chapeau à tous ceux qui se sont tenus en équilibre sur des «pitounes» et ont mené des trains de bois à bon port. Bravo à tous ces héros qui ont contribué à bâtir et à consolider l’économie de notre province, et cela parfois au risque perdre la vie au fond d’une tumultueuse rivière.

 

Pour citer ce blogue : Christian Belleau, choniqueur et journaliste. Éditeur

© A.B.C. Stratégies, 2017. Publié au Canada | Tous droits réservés | Entente no 2017ABC-CB | Ce document est disponible sur demande dans un format numérique ou papier. Agent : A.B.C. Stratégies Tél. : 514-273-1109 ou Courriel : info@abcstrategies.ca

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[ Le trésor caché de l'Outaouais ] Dans la vall [ Le trésor caché de l'Outaouais ]

Dans la vallée de l'Outaouais, berceau du Wood Rush, les pins atteignent 60 m de hauteur. De sa colonie établie au canton de Hull, Philemon Wright lance le 11 juin 1806 la première cage formée de 50 radeaux. Cet archétype nommé Columbo, prendra deux mois pour franchir les rapides et parcourir 250 miles marins jusqu’à Québec avec cinq hommes à bord, dont London Oxford, gentleman afro-américain. Ce geste d'éclat révèle le parfait moyen de transport pour ces bois. 
Quatre générations de cageux se succéderont pour cager les pièces de 12 à 18 m de longueur. On met d'abord une rangée de pins qui flottent, puis on ajoute les traverses en chêne, reliées avec des chevilles ou des harts. Une centaine de radeaux sont réunis pour former la cage, 500 m sur 60 m. Cet ouvrage d'ingénierie de 7 500 tonnes, véritable île flottante, est équipé de cordes, ancres, chaînes et voiles avant d'entreprendre le voyage des Outaouais jusqu’à Québec.

#Outaouais #cageux #draveurs #histoire
[ Récit poétique ] RATTACHÉS AUX DRAMES, AUX C [ Récit poétique ] 
RATTACHÉS AUX DRAMES, AUX CAGES À BRAS LE CORPS 
S’ACCLIMATANT AUX NUAGES DE LEUR SORT
REMUÉS PAR LE CHANT DES RIVIÈRES MURMURANT
EN HARMONIE LEUR DESTINÉE LES CONTEMPLANT

RESPIREZ L’AIR DES CAGEUX À PLEINS POUMONS
PURE TRANCHANT, INTRÉPIDE ET PROFOND
LAISSEZ CE SOUFFLE VOUS SÉDUIRE DE SON INSPIRATION
CETTE SAVEUR DÉBORDANTE DE DÉTERMINATION

Poème d'Alexandre Pampalon | « L'air des cageux »
[ Recette pour les marins d'eau douce ] Afin de f [ Recette pour les marins d'eau douce ]

Afin de faire savourer notre histoire ⚜, amusez-vous à trouver la bonne route fluviale pour nos cageux (Raftsmen) du XIXe siècle.

Ces drôles de marins pilotaient sur de longues distances et pendant plusieurs mois, des radeaux faits en pin blanc équarri.  C'était une flotte de vaisseaux plats portant des tentes ou des maisonnettes, de nombreuses voilures avec leurs mâts, leurs cordages et leurs pavillons, formant toutes ensemble un village flottant de 60 m sur 500 m. Le spectacle était extrêmement pittoresque sur le fleuve Saint-Laurent.

Chaque cage (train de bois) avait son escouade de rameurs qui aimaient se retrouver à la cambuse, où les repas étaient mijotés grâce à un feu préparé sur un lit d'argile. Voici un petit livre rempli de gravures romantiques (1842) qui retracent la route fluviale de nos ancêtres aventuriers : https://bit.ly/2mich7H

#cageux #radeau #pinblanc #SaintLaurent #Outaouais #LeColumbode1806 #Premier traindebois
Et les villages ont grandi autour des moulins et d Et les villages ont grandi autour des moulins et des usines. Imaginez à quoi pouvait ressembler la vallée du Saint-Laurent ou celle de l'Outaouais avant la «Guerre au bois»... #principaleeconomie #Canada #19esiecle #pinblan #cageux
À cause de sa valeur marchande, le pin blanc devi À cause de sa valeur marchande, le pin blanc devint la base du commerce du bois équarri au Canada au XIXe siècle. 
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[ Le pin blanc ] Cette espèce prisée a connu un [ Le pin blanc ] Cette espèce prisée a connu un destin funeste dans le commerce canado-britannique car son bois était très bon pour les mâts. 
#JosMontferrand #boiscarré #19esiecle #pinblanc
[ Dis-moi quel est l'arbre le plus grand ? ] Le p [ Dis-moi quel est l'arbre le plus grand ? ] 
Le pin blanc (ou pinus stobus) en nature pure est le roi de la forêt de l'est de l'Amérique du Nord car il est le plus majestueux. Dans nos vieilles forêts, comme celle de la forêt de l'Aigle, il ressemble à une immense perche surmontée d'une brosse. Soumis au climat rigoureux de l'Amérique septentrionale, ce conifère pouvait en période précoloniale atteindre 200 pieds (61 m) de hauteur. Aujourd'hui le champion québécois serait enraciné à La Patrie (QC) et mesure 35 m. Cette espèce prisée a connu un destin funeste dans le commerce canado-britannique car son bois était très bon pour les mâts. À cause de sa valeur marchande, ce bois devint la base du commerce du bois équarri au Canada au XIXe siècle. Et les villages ont grandi autour des moulins et des usines. Imaginez à quoi pouvait ressembler la vallée du Saint-Laurent ou celle de l'Outaouais avant la «Guerre au bois»... Découvert seulement en 1988, l'arbre le plus grand du Canada se trouve dans la réserve de parc national Pacific Rim sur l'île de Vancouver. Appelé "Cheewhat Giant", ce magnifique cèdre rouge de l'Ouest (Thuya géant) a un diamètre de plus de 6 m, une hauteur de 56 mètres et un volume de bois de 450 m3 soit la valeur de 450 poteaux de téléphone ordinaires !

Le Sequoia sempervirens est, quant à lui, l'arbre le plus grand du monde. C'est un conifère d'Amérique du Nord qui vit naturellement sur la côte Pacifique des États-Unis, plus particulièrement dans les montagnes californiennes. Le spécimen le plus grand connu actuellement porte le nom d'Hypérion et mesure 115,55 m. Du point de vue du volume, c'est plutôt le séquoia géant qui remporte la palme avec le Général Sherman qui atteint un volume de 1487 m3 au terme de 2000 à 3000 ans de croissance.

Nos trois prochaines publications vous mèneront à l'intérieur de différents parcs nationaux étasuniens. Pour mieux vous y préparer, cette illustration en couleurs vous permettra de comparer les hauteurs... Sources : https://bit.ly/2vFqfph 
https://bit.ly/2WHa5qq 
https://bit.ly/2JjSc9D

#pinblanc #Canada
AU-DELÀ DE 20 ANS, IL EST TEMPS ! L'Après-Covid- AU-DELÀ DE 20 ANS, IL EST TEMPS ! L'Après-Covid-19 nous ramène à nos devoirs : Définir notre territoire, l'identité et son image de marque qui ouvre à l'international. Une prise de position est somme toute requise et nécessaire, afin de donner à la région une fierté nationale à la hauteur de son histoire glorieuse autour du Wood Rush qui a façonné la destinée du Québec, du Canada inc. et de la capitale du pays.

#Outaouais #identite #cageux #draveur #patrimoineclasse #EBEddy
Sans action politique musclée, le complexe E.B. E Sans action politique musclée, le complexe E.B. Eddy va disparaître - ce phare identitaire emblématique du Wood Rush au pays. « Cette carcasse résiste encore comme si l’âme de ses  travailleurs refusait de mourir » - L.B., ancien draveur

#cageux #EBEddy #draveur
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