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Faire la distinction entre le cageux et le draveur

abcstrategies2 . septembre 6, 2017 Actualité,Columbo1806,Histoire    A.B.C. Strategies,billes,bois équarri,bûcheron,Christian Belleau,chute de la Chaudière,Columbo,Columbo 2017,cribe,culler,Drave,draveur,driver,Embâcle,estacade,fendeur,Gatineau,glissoir,Jos Montferrand,Outaouais,Philemon Wright,Pierre-Louis Lapointe,raftmen,Rapides,rivière,rivières,sciage,trains de bois,travailleur forestier

Columbo 1806

 

[ BLOGUE SUR L’HISTOIRE – COLUMBO 1806 ] Le cageux et le draveur

Par Christian Belleau, chroniqueur et journaliste
avec la collaboration de Isabelle Regout, médiatrice culturelle

Plusieurs textes trouvés sur le web ont tendance à confondre à tort, cageux et draveurs et à les mettre dans le même panier. Comme point de départ, rappelons l’existence du « bûcheron », cet incontournable métier bien connu de nos ancêtres. À chaque époque, il fallait récolter du bois : c’était le travail du bûcheron. Après l’hiver, le bûcheron se faisait parfois cageux ou draveur pour gagner sa croûte à moins qu’il n’eût une terre, alors il vaquait à faire profiter ses semences et ses récoltes.

Pendant tout le XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle, la rivière des Outaouais devient une véritable route du bois avec des milliers de cages en transhumance vers le port de Québec alors que ses affluents accueilleront des millions de billes destinées aux usines de sciage ou de papier. La région a été une plaque tournante de l’industrie forestière en Amérique du Nord.

# Les «cageux» : de drôles de marins !
Remontons le cours du temps pour mieux comprendre l’origine, chez nous, du métier de cageux ou cageur : C’est en 1806 que l’entrepreneur Philemon Wright a eu l’idée d’assembler le bois équarri en cages qui, une fois regroupées, formaient un long train de bois navigable. Le premier train, qu’il a nommé Columbo, était composé de 50 cages et aurait pris environ deux mois pour compléter le trajet d’ici à Québec. Lorsqu’un homme s’engageait à travailler sur les grands radeaux qui étaient flottés sur l’Outaouais et le Saint-Laurent jusqu’à Québec, il se disait avec fierté «cageux» ou «raftsman». Rappelons que le terme de «raftsman» (raft signifie radeau en français) a été adopté par les Canadiens-français et a été rapidement popularisé dans les chansons du folklore.

Sous les ordres du maître de cages, dont le respecté Jos Montferrand qui a travaillé pour le compte de Philemon Wright, les cageux manœuvraient sans relâche l’immense radeau à l’aide de rames pour le faire avancer par faible courant, et aussi éviter les écueils et les abords pour ne pas s’échouer. Le travail consistait également à désassembler le train de bois, pour manoeuvrer individuellement les cages, lorsqu’on atteignait un passage trop étroit ou dangereux. Plus tard, lorsque des glissoirs ont été ouvragées le long du parcours pour contourner des chutes ou des rapides afin de faciliter et accélérer le temps du trajet, les cages s’enfilaient, là aussi une à une, avec deux hommes à bord. Puis, de l’autre côté, on réassemblait en vitesse la cargaison de bois équarri. C’était loin d’être une mince affaire si l’on considère qu’un train de bois pouvait mesurer 60 mètres de large par plus d’un kilomètre de long ! On y plaçait une cambuse ( ou une cuisine ) et un dortoir protégés par des tentes et des cabanes de bois  pour accomoder entre 30 et 60 hommes.

Vers la même époque, l’industrie forestière s’intéressera aussi au bois de sciage. À la fin du XIXe siècle, autant les grumes destinées au sciage que les billes qui alimentaient les usines à papier, flottaient ensemble sur nos cours d’eau. Dorénavant, c’est sur le bûcheron faucheur d’arbres et le draveur casse-cou que nos projecteurs sont braquées!

# Les draveurs : le danger sous chaque pas

Le terme «draveur» prend ses racines dans le mot anglais «drive», qui signifie conduire en français. C’est avec raison que l’on parle encore aujourd’hui de la bravoure et de l’agilité des draveurs qui se tenaient tels des équilibristes sur des billes de bois entre autres de la rivière Gatineau et de la rivière des Outaouais. Le danger guettait ceux-ci à chaque pas et cela même s’ils portaient des bottes cloutées (ou dites «corquées») à compter du début du XXe siècle. À l’aide d’une gaffe ou d’un tourne-billes, ces travailleurs forestiers acheminaient aux moulins, les billes par flottage. Ils récupéraient les précieuses billes échouées sur le bord des rivages en les relançant à l’eau ; le niveau d’eau et son débit étaient idéalement contrôlés par les activités d’un barrage situé en amont. Il n’est pas rare que le parcours accidenté des cours d’eau, où se mêlent à la fois des méandres, des chutes, des rapides et même de la glace au dégel printanier, favorise des amoncellements de bois obstruant la descente. Un draveur se porte alors volontaire pour briser l’embâcle en la dynamitant ou en enfonçant la pointe d’un crochet pour repérer et déloger la bille clé qui dénouera la jam. Cet ancien métier est toujours considéré comme l’un des plus dangereux, plusieurs braves ont d’ailleurs perdu la vie par noyade ou après avoir allumé la terrible mèche…

Une cage de bois équarri engagée dans une glissoir qui contourne la chute de la Chaudière et rejoint la rivière des Outaouais. Source : J.W. Topley, après 1880, Collection BAC PA-008440, MIKAN 3372178

Texte révisé par Pierre Louis Lapointe, historien

Éditeur © A.B.C. Stratégies, 2017. Publié au Canada.  abcstrategies.com – contact : info@abcstratégies.com
Sources: Metiers.foretbois.af2r.org / Grandquebec.com / La Grande mouvance, sous la direction de Marcel Ballavance / Chansons de voyageurs, coureurs de bois et forestiers, de Madeleine Béland / Wikipedia.org / ROBIDOUX, Léon-A. «Les cageux», ISBN 0-88532-019-0, 1974.

 

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[ Le trésor caché de l'Outaouais ] Dans la vall [ Le trésor caché de l'Outaouais ]

Dans la vallée de l'Outaouais, berceau du Wood Rush, les pins atteignent 60 m de hauteur. De sa colonie établie au canton de Hull, Philemon Wright lance le 11 juin 1806 la première cage formée de 50 radeaux. Cet archétype nommé Columbo, prendra deux mois pour franchir les rapides et parcourir 250 miles marins jusqu’à Québec avec cinq hommes à bord, dont London Oxford, gentleman afro-américain. Ce geste d'éclat révèle le parfait moyen de transport pour ces bois. 
Quatre générations de cageux se succéderont pour cager les pièces de 12 à 18 m de longueur. On met d'abord une rangée de pins qui flottent, puis on ajoute les traverses en chêne, reliées avec des chevilles ou des harts. Une centaine de radeaux sont réunis pour former la cage, 500 m sur 60 m. Cet ouvrage d'ingénierie de 7 500 tonnes, véritable île flottante, est équipé de cordes, ancres, chaînes et voiles avant d'entreprendre le voyage des Outaouais jusqu’à Québec.

#Outaouais #cageux #draveurs #histoire
[ Récit poétique ] RATTACHÉS AUX DRAMES, AUX C [ Récit poétique ] 
RATTACHÉS AUX DRAMES, AUX CAGES À BRAS LE CORPS 
S’ACCLIMATANT AUX NUAGES DE LEUR SORT
REMUÉS PAR LE CHANT DES RIVIÈRES MURMURANT
EN HARMONIE LEUR DESTINÉE LES CONTEMPLANT

RESPIREZ L’AIR DES CAGEUX À PLEINS POUMONS
PURE TRANCHANT, INTRÉPIDE ET PROFOND
LAISSEZ CE SOUFFLE VOUS SÉDUIRE DE SON INSPIRATION
CETTE SAVEUR DÉBORDANTE DE DÉTERMINATION

Poème d'Alexandre Pampalon | « L'air des cageux »
[ Recette pour les marins d'eau douce ] Afin de f [ Recette pour les marins d'eau douce ]

Afin de faire savourer notre histoire ⚜, amusez-vous à trouver la bonne route fluviale pour nos cageux (Raftsmen) du XIXe siècle.

Ces drôles de marins pilotaient sur de longues distances et pendant plusieurs mois, des radeaux faits en pin blanc équarri.  C'était une flotte de vaisseaux plats portant des tentes ou des maisonnettes, de nombreuses voilures avec leurs mâts, leurs cordages et leurs pavillons, formant toutes ensemble un village flottant de 60 m sur 500 m. Le spectacle était extrêmement pittoresque sur le fleuve Saint-Laurent.

Chaque cage (train de bois) avait son escouade de rameurs qui aimaient se retrouver à la cambuse, où les repas étaient mijotés grâce à un feu préparé sur un lit d'argile. Voici un petit livre rempli de gravures romantiques (1842) qui retracent la route fluviale de nos ancêtres aventuriers : https://bit.ly/2mich7H

#cageux #radeau #pinblanc #SaintLaurent #Outaouais #LeColumbode1806 #Premier traindebois
Et les villages ont grandi autour des moulins et d Et les villages ont grandi autour des moulins et des usines. Imaginez à quoi pouvait ressembler la vallée du Saint-Laurent ou celle de l'Outaouais avant la «Guerre au bois»... #principaleeconomie #Canada #19esiecle #pinblan #cageux
À cause de sa valeur marchande, le pin blanc devi À cause de sa valeur marchande, le pin blanc devint la base du commerce du bois équarri au Canada au XIXe siècle. 
#boiscarre #ansesdeQuebec #radeaux
[ Le pin blanc ] Cette espèce prisée a connu un [ Le pin blanc ] Cette espèce prisée a connu un destin funeste dans le commerce canado-britannique car son bois était très bon pour les mâts. 
#JosMontferrand #boiscarré #19esiecle #pinblanc
[ Dis-moi quel est l'arbre le plus grand ? ] Le p [ Dis-moi quel est l'arbre le plus grand ? ] 
Le pin blanc (ou pinus stobus) en nature pure est le roi de la forêt de l'est de l'Amérique du Nord car il est le plus majestueux. Dans nos vieilles forêts, comme celle de la forêt de l'Aigle, il ressemble à une immense perche surmontée d'une brosse. Soumis au climat rigoureux de l'Amérique septentrionale, ce conifère pouvait en période précoloniale atteindre 200 pieds (61 m) de hauteur. Aujourd'hui le champion québécois serait enraciné à La Patrie (QC) et mesure 35 m. Cette espèce prisée a connu un destin funeste dans le commerce canado-britannique car son bois était très bon pour les mâts. À cause de sa valeur marchande, ce bois devint la base du commerce du bois équarri au Canada au XIXe siècle. Et les villages ont grandi autour des moulins et des usines. Imaginez à quoi pouvait ressembler la vallée du Saint-Laurent ou celle de l'Outaouais avant la «Guerre au bois»... Découvert seulement en 1988, l'arbre le plus grand du Canada se trouve dans la réserve de parc national Pacific Rim sur l'île de Vancouver. Appelé "Cheewhat Giant", ce magnifique cèdre rouge de l'Ouest (Thuya géant) a un diamètre de plus de 6 m, une hauteur de 56 mètres et un volume de bois de 450 m3 soit la valeur de 450 poteaux de téléphone ordinaires !

Le Sequoia sempervirens est, quant à lui, l'arbre le plus grand du monde. C'est un conifère d'Amérique du Nord qui vit naturellement sur la côte Pacifique des États-Unis, plus particulièrement dans les montagnes californiennes. Le spécimen le plus grand connu actuellement porte le nom d'Hypérion et mesure 115,55 m. Du point de vue du volume, c'est plutôt le séquoia géant qui remporte la palme avec le Général Sherman qui atteint un volume de 1487 m3 au terme de 2000 à 3000 ans de croissance.

Nos trois prochaines publications vous mèneront à l'intérieur de différents parcs nationaux étasuniens. Pour mieux vous y préparer, cette illustration en couleurs vous permettra de comparer les hauteurs... Sources : https://bit.ly/2vFqfph 
https://bit.ly/2WHa5qq 
https://bit.ly/2JjSc9D

#pinblanc #Canada
AU-DELÀ DE 20 ANS, IL EST TEMPS ! L'Après-Covid- AU-DELÀ DE 20 ANS, IL EST TEMPS ! L'Après-Covid-19 nous ramène à nos devoirs : Définir notre territoire, l'identité et son image de marque qui ouvre à l'international. Une prise de position est somme toute requise et nécessaire, afin de donner à la région une fierté nationale à la hauteur de son histoire glorieuse autour du Wood Rush qui a façonné la destinée du Québec, du Canada inc. et de la capitale du pays.

#Outaouais #identite #cageux #draveur #patrimoineclasse #EBEddy
Sans action politique musclée, le complexe E.B. E Sans action politique musclée, le complexe E.B. Eddy va disparaître - ce phare identitaire emblématique du Wood Rush au pays. « Cette carcasse résiste encore comme si l’âme de ses  travailleurs refusait de mourir » - L.B., ancien draveur

#cageux #EBEddy #draveur
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